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RECOMMANDATIONS et CONSEILS

Publié le par JM LETZ

 

RECOMMANDATIONS POUR LA PEINTURE ACRYLIQUE

  • Lors de la dilution de cette peinture évitez d’utiliser trop d’eau. Elle sera moins adhésive et influencera celle posé précédemment. Utilisez plutôt des médiums prévus à cet effet. Dans le commerce vous trouverez des médiums mats ou brillants.
  •  D’autre part, n’oubliez pas que la peinture acrylique rétrécie au séchage surtout posée en épaisseur.
  • La teinte de ces couleurs acryliques sera toujours un peu plus claire lors de la pose. Tenez-en compte car en séchant elle va s’assombrir.
  •  Pendant le travail, vaporisez régulièrement les couleurs pour éviter le séchage. De même, couchez vos pinceaux dans une barquette remplie d’eau. Vous éviterez le dessèchement et la déformation.
  • Pour conserver ces peintures sorties des tubes placez-les sur un papier alu. Cela vous permettra de les stocker plus facilement dans un récipient hermétique. Au préalable, recouvrez-les avec un chiffon humide.
  • Pour ralentir et mieux travailler dans le frais utilisez un additif retardateur. Vous renforcerez la luminosité de certaines couleurs en superposant un glacis sur un fond sec.
  • Vous trouverez dans le commerce des médiums spécifiques  pour ce travail, la dilution à l’eau n’offrant pas la même finalité. Vous pouvez aussi fabriquer votre propre médium en mélangeant 1 volume de liant acrylique à 3 volumes d’eau.
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RECOMMANDATIONS POUR LA PEINTURE A L’HUILE

  • Pour ne pas être influencé par le fond blanc de votre toile, mettez une couleur neutre en fonction de votre sujet. Cela aura pour effet d’unifier le sujet. Cette couleur sera diluée à l’essence de térébenthine ou mieux, pour plus de rapidité, utilisez la peinture acrylique.
  • Les premières couches seront assez fluides, pas trop d’épaisseur sauf si vous peignez « alla prima ». Ce terme italien veut dire « au premier coup » et avoir l'aspect final du tableau par l'application d'une seule couche de peinture. Cette technique est plus rapide que le procédé classique des couches successives et glacis.
  • Le glacis sur peinture à l’huile est une technique qui a  pour but de donner plus d’éclat à la couleur sous-jacente. Pour poser un glacis, attendez que le fond opaque soit « sec » puis appliquez une couche de peinture transparente à l’aide d’une brosse souple.
    Il existe des médiums spécifiques pour cet exercice mais il est possible de les fabriquer soi-même. Pour cela, mélangez à parts égales de l’huile et de l’essence de térébenthine. Ce mélange doit être assez liquide pour bien diluer les pigments. Selon l’huile utilisée vous serez peut-être obligé d’ajouter un peu plus d’essence de térébenthine.
  • La technique du « clair-obscur » permet de donner beaucoup plus de volume à l’objet. Un contraste important sera nécessaire entre la partie lumière et les ombres presque noires. Le volume sera aussi amélioré par la direction des coups de pinceaux dans le sens de la pente ou de l’arrondi.
    Dans cette technique il est important d’employer des couleurs saturées donc peu diluées.
  • Pour ne pas avoir des « aplats » ne travaillez pas avec une couleur unique sur une surface donnée mais laissez des traces d’autres teintes, irrégularités qui donneront plus de vie à cette surface.
  • Pour donner plus de profondeur, utilisez des couleurs froides vers l’arrière du tableau et chaudes vers l’avant. Dans le même état d’esprit, le contraste avec les couleurs complémentaires à l’avant améliorera aussi la profondeur.
  • Comme pour un dessin en noir et blanc ou le contraste doit être grand, en peinture cet aspect est à privilégier en mettant en œuvre les bonnes tonalités de couleurs. Dans un dessin on aura au minimum quatre zones : celle de la lumière (blanc), celle de l’ombre (noire-  crayon 2B ou 4B), celle des ombres réfléchies (gris foncé – crayons HB) et celle des demies-teintes (gris clair – crayon 2H).
    En transposant votre sujet en couleur sur un logiciel photo et en transformant celui-ci en noir et blanc, vous percevrez mieux le contraste des tonalités des couleurs.

 Pour obtenir un beau noir « coloré », plutôt que d’utiliser celui du tube, préférez le mélange de couleur, à savoir : alizarine + vert émeraude       ou bleu outremer + rouge cadmium,    ou outremer + terre de Sienne brûlée. 

Pour foncer un ton, l’ajout de noir rend la couleur « sale » et ternit celle-ci. Il est préférable d’y ajouter la teinte plus foncée d’une couleur similaire. L’idéal, est le rajout de sa couleur complémentaire lors de la pose initiale ou en glacis, si la couleur est déjà « siccativée ». Au final on aura une couleur rabattue.
A noter que l’ajout de blanc aux couleurs, va refroidir la teinte ou l’éclaircir pour obtenir une couleur cassée.
Pour garder des « couleurs propres », il ne faut surtout pas mélanger trop de couleurs. Il convient aussi de bien nettoyer ses pinceaux pour éviter que des bribes d’autres couleurs ne viennent altérer la fraîcheur des teintes. 

Remarque : Pour obtenir une couleur déterminée par le mélange de 2 autres et conserver l’éclat qui devrait y être associé, il convient de prendre les bonnes couleurs.
Par exemple : pour obtenir un beau violet, il faut mélanger un rouge et un bleu. Mais quel rouge et quel bleu ? Un vermillon + un bleu de Prusse ? Ce bleu « tire » légèrement vers le vert qui est son complémentaire. Cela nous donnera donc une couleur allant vers le gris. Si on mélange le bleu outremer et un rouge carmin on obtiendra un violet correct. Néanmoins, il ne sera pas aussi beau qu’un violet d’Égypte issu de couleurs pures. C’est pourquoi l’utilisation de certaines couleurs secondaires en tube est préférable pour mieux « couvrir » notre gamme chromatique.

 

En résumé, les accords harmonieux de couleurs sont régis par certaines règles mais résultent néanmoins de perceptions personnelles.
Lorsqu’on recherche un contraste élevé et pour mettre en valeur une couleur, le principe consiste à utiliser toujours sa complémentaire.

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